L’installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) accueille les refus de l’Uvéor et les déchets non recyclables des déchèteries. La localisation de l’ISDND sur le même site que l’Uvéor permet une mutualisation des moyens et la limitation des transports inutiles vers d’autres sites.

La durée de vie du site est estimée à une vingtaine d’années. 2 casiers représentant une superficie totale de 51 680 m² sont divisés respectivement en 6 et 3 alvéoles pour permettre de travailler sur des surfaces d’exploitation réduites, limitant ainsi la production de lixiviats (eaux pluviales polluées au contact des déchets).

La protection du sous-sol et des eaux de surface et souterraines

Renforcement de la barrière de sécurité passive

Le terrain choisi est composé d’une terre argileuse dont la perméabilité est très faible. L’eau ne peut quasiment pas s’infiltrer dans le sol. La réglementation impose des conditions de perméabilité permettant de garantir une protection de l’environnement. Ces conditions sont atteintes par l’ajout de matériaux argileux sur une hauteur de 1 mètre, en dessous de la barrière de sécurité active.

Mise en œuvre d’une barrière de sécurité active efficace

A noter : la géomembrane est suffisante pour assurer l’étanchéité des casiers et pour répondre aux exigences réglementaires. Toutefois, le Smictom, dans un souci environnemental, a décidé de renforcer la barrière de sécurité active par la pose d’un géosynthétique bentonitique.

Une station de traitement des eaux qui percolent à travers les déchets

En aval des alvéoles de stockage des déchets, les eaux de ruissellement internes (les lixiviats) sont toutes captées puis traitées dans une station d’épuration associant des dispositifs biologiques et chimiques.

Les eaux sont rejetées selon des normes strictes sur les périodes de fortes précipitations, allant généralement du 1er décembre au 31 mai de chaque année. Elles sont analysées à fréquences élevées. Les eaux de rejets ont toujours été conformes à la réglementation.

Un parc solaire sur l’ancien site d’enfouissement

Une centrale photovoltaïque au sol a été installée sur l’ancien centre d’enfouissement de déchets ménagers. L’ensemble du projet couvre une surface totale de 7 hectares qui ne sont pas utilisables en agriculture. D’une puissance de 4 MWc, ce parc composé de 8 780 panneaux photovoltaïques permet de produire 4,24 GWh/an, soit l’équivalent des besoins électriques de plus de 1 400 foyers, hors chauffage, et évite l’émission de 270 tonnes de CO²/an.

La société Générale du Solaire en assure la maîtrise d’œuvre et l’exploitation pour les 40 ans à venir.

 

Parc solaire